À l’initiative du CAUE-41 (Conseil d’architecture d’urbanisme et de l’environnement du Loir-et-Cher), il s’agissait de faire écrire aux élèves des poésies inspirées par les auteurs de la Renaissance, dans le cadre d’un projet d’éducation artistique et culturelle. Au final, les enfants auront non seulement produit et dit des textes mais aussi reçu des informations historiques par Angélique Goblet du (CAUE-41) et visité la Possonnière et le château de Talcy :
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Tout cela n’était pas évident à mener avec des enfants aussi jeunes, mais très vite grâce à l’implication d’Élisabeth Roze et d’Aurélie Payan, les enseignantes, le projet a pris…
Marie Poumarat de l’association Textes et rêves et moi-même avons rencontré une première fois les classes pour faire connaissance et entrer dans le projet. Nous leur avons lu des poésies de Louise Labé (« Je vis, je meurs, je me brûle et me noie… »), de Du Bellay (« Heureux qui comme Ulysse… ») et le Mignonne allons voir si la rose de Ronsard, qu’ils connaissaient et nous ont même chanté ! Nous leur avons aussi présenté un livre et dit un conte de la Renaissance…
Puis est venu le temps des séances d’écriture. Trois demi-journée par classe. Je les ai structurées ainsi : la première à l’inspiration de Louise Labé autour de l’expression des sentiments, la deuxième à l’inspiration de Joachim Du Bellay autour de l’expression de la nostalgie des lieux et des êtres dont on se trouve éloigné, la dernière à l’inspiration de Ronsard autour de l’invitation à une découverte…
Au final, les enfants auront écrits des textes très personnels tout en travaillant à les versifier en octo ou décasyllabes et en alexandrins, à les composer parfois même en sonnets…
Quelques photos rendent compte des étapes de ce travail .
D’abord, écouter la consigne et se mettre à écrire :
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Après la récréation, chaque groupe lit sa production à toute la classe :
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Entre les séances, je correspondais avec les enseignantes pour indiquer des pistes de correction et de réécriture éventuelles.
À mi-parcours, les textes étant produits, il s’agissait de travailler leur mise en voix, en vue de les dire en public. J’ai transmis le relai à Marie Poumarat pour trois séances, à son tour, avec ce « texte souvenir » que j’ai écrit et lu aux enfants au moment de prendre congé d’eux :
Je me suis levé bien trop tôt
et j’ai sauté dans mon auto
vite j’ai fait le plein d’essence
et je suis venu jusque ici
faire écrire des poésies
comme au temps de la Renaissance
les enfants sont très concentrés
on entend les mouches voler
la maîtresse est un peu inquiète
on écoute bien la consigne
on écrit on écrit on signe
et voilà rien ne nous arrête
quand nos textes seront finis
nous apprendrons avec Marie
à les dire pour un public
nous aurons sans doute un peu peur
nous y mettrons tout notre cœur
ce sera un jour magnifique !
Quelques photos des séances de travail de mise en voix avec Marie Poumarat :
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Après quelques aléa dus à la canicule, le temps de la restitution est enfin arrivé, mis en scène par Marie, en présence des familles et des élus locaux. Un grand et beau moment, émouvant, superbement négocié par les enfants :
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Dommage, il manque le son… mais on a les mots :
