« Prise en charge à la première personne du conte-type ‘La Fille du Diable’ (voir la très jolie bibliographie !) et, donc, une version romancée de ce beau conte. Où l’on voit comme c’est difficile pour un père de laisser sa chère fille convoler et vivre sa vie avec l’homme de son cœur… C’était assez « osé », mais c’est plutôt réussi, surtout pour les amoureux de ce long conte, peut-être le plus long de tous les contes indo-européens et matrice de très nombreux récits. » (Revue des livres pour enfants, n° 315, hiver 2020-2021)
« Dans ce conte écrit à la manière d’une farce, Guy Jimenes prend plaisir à s’inspirer des troubadours et conteurs d’autrefois, de la tradition orale et écrite des contes (codes, personnages, stéréotypes) tout en s’en moquant gentiment avec humour à travers la voix de son narrateur, le personnage du Diable qui fait preuve de beaucoup d’assurance et d’autodérision(…)
Il incarne ici le Malin dans toute sa splendeur : fourbe, moqueur, calculateur, il se montre impatient et joueur, pourtant, il revêt aussi une part d’humanité, il ne se montre pas sous sa véritable forme pour ne pas effrayer le lecteur, il veut se réapproprier son histoire, il est aussi un père, au fond, il a tout de même bon cœur, même s’il ne veut pas s’avouer vaincu. Ce personnage nous touche et l’on s’attache à sa drôlerie.
Croune vient ponctuer le texte de quelques illustrations en noir et blanc, pas tout à fait effrayantes mais à l’identité graphique particulière qui frôle le grotesque : il explore le territoire de l’onirique en nous offrant une vision du récit entre le rêve et le cauchemar. » (Extraits de l’analyse critique de Sarah Kaou paru sur le site de L’Institut international Charles Perrault.)
« Guy Jimenes construit le roman sur huit jours dans la vie de Mélanie. Nous accompagnons son héroïne dans une lente construction de soi. Confrontée à deux épreuves terribles à son âge, son refus préalable d’accepter la vérité, le réel, ses réactions de retrait, ses faiblesses en dépit de ce qu’elle dit, nous la rendent très proche. Un récit plein d’humanité et de tendresse, un beau personnage, tous les thèmes de l’adolescence au prisme des questions cruciales qui se posent à cet âge, trouveront des lecteurs, plutôt des lectrices sans doute, prêts à la suivre dans son parcours de vie. Un roman fort. » (Lire la critique complète de Danielle Bertrand sur le site Ricochet, juin 2018.)
« Un court roman plein d’humanité et de tendresse sur la difficulté d’une jeune adolescente à accepter la réalité et à se reconstruire après une épreuve. » (Sélection 2018 de la Quinzaine du livre, F.O.L. 37.)
« Ce très bon roman aborde ce thème difficile sous différents angles : celui de la victime qui rapporte la progression des brimades, les souffrances physiques, la souffrance morale, la violence qui monte en lui au point d’envisager de tuer son bourreau. Récits de Bastien, Karim et les témoins passifs : leur prise de conscience est inégale et montre bien qu’il y a un vrai travail d’analyse à faire. Points de vue des parents qui ne mesurent pas la souffrance soigneusement dissimulée de leur fils. Points de vue des enseignants et membres de l’équipe éducative : intuition des uns, manque de temps des autres… Tout peut arriver sous les yeux des adultes ! A travers ces récits, le mécanisme du harcèlement est remarquablement démonté chez tous les acteurs. L’acceptation de la victime, son silence et la honte qui l’accompagne. Le sentiment de toute puissance du pervers, son sens de la dissimulation ; l’adhésion des témoins qui ferment les yeux pour ne pas être dérangé dans leur confort ; la culpabilité aussi de ceux qui avaient perçu le danger couru par Valentin sans chercher à vérifier leur intuition… La juxtaposition des points de vue oblige le lecteur à entrer dans différentes postures, meilleur moyen pour faire comprendre de l’intérieur ce qu’est le harcèlement. (Extrait de la critique de Bernadette Poulou parue dans Nous voulons lire, n°191.)
« Le titre résume bien ce récit qui décrit, à plusieurs voix, sur trois trimestres scolaires, l’enfer que Valentin va vivre au collège. Les événements se sont produits deux ans plus tôt et un psychologue interroge les différents protagonistes actifs ou passifs – élèves, parents, proviseur – sur cet engrenage dramatique et leur rôle dans une situation que de nombreux jeunes subissent à un degré plus ou moins important. La fin nous réserve une surprise intéressante. » ( Bibliographie du Centre national de la littérature pour la jeunesse – La Joie par les livres, sélection Les Droits des enfants, pour les enfants de 12 à 15 ans.)
« Ce roman est dérangeant, par son thème bien sûr, mais aussi parce que personne ne semble prendre véritablement le problème en considération. Il est doublement dérangeant car la victime ne suscite pas l’immédiate sympathie du lecteur (…)
Le roman progresse ainsi sans permettre au lecteur une prise de position radicale, rassurante. Sans que l’on sache très bien d’ailleurs qui est l’interlocuteur de ces entretiens (…) La fin du roman l’éclaire d’une lumière nouvelle et inattendue qui ouvre au lecteur une voie dans ce récit qui semblait sans issue. L’écriture de Guy Jimenes, directe et sans artifices, s’impose et nous tient en haleine par la vérité profonde qui la sous-tend. » (Marie-Florence Ehret, Griffon, mars 2013.)
« Harcèlement est un roman qui dérange parce qu’il sonne juste. Sous forme d’une enquête menée par une psychologue sur le ‘cas Valentin’, il donne la parole aux différents acteurs et spectateurs de ce drame implacable, met l’accent sur la solitude de la victime et la cruauté de son bourreau, tout cela sous le regard d’adultes qui, justement, ne voient rien.
Dans une écriture vivante et sobre, cette ‘chronique d’une mise à mort psychologique’ ne laisse pas le lecteur indifférent et peut entraîner des débats intéressants, en famille ou en classe. » (Extrait de la critique de Léo Lamarche parue dans Rayon du Polar, avril 2012.)
« Un roman haletant où l’on découvre des élèves sournois, des élèves passifs, une violence ordinaire, le harcèlement moral et physique, des adultes aveuglés et manipulés, des parents débordés de travail et à côté de la plaque… Un roman à lire dès le collège, à lire d’une traite et qui interroge sur l’origine du harcèlement…
Et j’avoue avoir très troublée par ceci : habituellement lorsqu’un héros est une victime, je me range tout de suite de son côté faisant preuve immédiatement d’empathie, dans ce récit, ce n’est vraiment pas le cas et c’est terrifiant ; ce qui apporte une puissance à cette histoire…
Gros coup de coeur. » (Extrait de la critique parue dans Ludidulire, juillet 2012.)
« Le sujet évoqué dans le titre du roman est grave et traité sans concession. Beau témoignage du calvaire que peut vivre un jeune un peu plus sensible et un peu moins audacieux que les autres et qu’une rencontre plonge dans l’apathie. » (Extrait de la critique parue dans Jura lecture, mai 2012.)
« Harcèlement est ainsi un récit touchant et percutant qui trouvera sans doute écho chez de nombreux jeunes. Le personnage de Valentin, original dans ses goûts et ses passions est très attachant et les différentes étapes menant au harcèlement finement décrites. Salutaire ! » (Extrait du coup de cœur de Leïla Pelfresne paru dans Les Histoires sans fin, mars 2012.)
« Voici un roman pour la jeunesse réellement pédagogique car combien de garçons et de filles sont victimes de leurs camarades et se retrouvent têtes de turc de toute une classe. En parler aux adultes ? C’est être un mouchard et parfois la pression est telle que certains envisagent le suicide et passent parfois à l’acte comme l’actualité récente l’a montré. Cette histoire est exemplaire et permettra peut-être à des enfants et adolescents de comprendre que subir n’est pas une fatalité. » (Extrait de la chronique parue dans À l’écoute des livres, sur Radio Massabielle.)
« Harcèlement, un titre angoissant, qui traduit parfaitement le contenu de ce roman de lecture aisée. Il captive le lecteur grâce à ses courts chapitres à la typographie très agréable, qui intercalent récits et entretiens ultérieurs de différents protagonistes (bourreau, amis, parents, professeurs) avec une psychologue. Par une histoire simple, l’auteur décrit le harcèlement, de ses prémices à son paroxysme, en passant par les phases de jeu, d’intimidation, d’humiliation, de racket, de violence inouïe et toujours plus intense. La conclusion de l’histoire de Valentin peut être interprétée de diffërentes manières et permet ainsi une réflexion profonde tant sur le fond que sur la forme. À quel âge peut commencer le harcèlement ? Comment le détecter ? Un ouvrage réaliste et parfois pesant qui interpelle autant les adolescents que les adultes qui les ont en charge. » (Critique parue sur Choisir un livre.com, janvier 2012.)
« Voici un livre à proposer à tout le monde. Aux adultes en contact avec des adolescents, pour qu’ils sachent déceler les signes de la souffrance causée par le harcèlement, et aux jeunes, pour qu’ils réagissent, qu’ils trouvent les mots pour parler de leur souffrance. Mais l’auteur montre bien combien c’est difficile. » (Extrait de la critique parue sur À nous de lire par les Documentalistes de l’Yonne.)
« Roman choral original qui mêle à la narration propre, des extraits d’entretiens menés avec les différents protagonistes, deux ans après le drame. Cette construction habile plonge peu à peu le lecteur au cœur même du malaise et du mal-être de Valentin et amène à découvrir comment chacun, adulte comme enfant, s’est arrangé avec cette histoire. Portrait sans complaisance de cette micro-société qu’est un collège, mais qui s’achève sur une note positive. » (Extrait de la critique parue dans La Marmite à lire, le Comité de lecture des libraires et des bibliothécaires des Bouches-du-Rhône.)
Lire aussi sur Babelio.
« Un roman remarquable qui fait revivre à travers une fiction bien incarnée cet épisode tragique du bombardement de Guernica par l’aviation fasciste ainsi que les effets, sur les générations suivantes, de l’amnésie décrétée par le régime de Franco. Hommage aux victimes, mais aussi hommage au tableau de Picasso que le récit va nous amener à découvrir à la fin du roman. L’héroïne et narratrice, c’est Isaura, une jeune étudiante en archéologie contemporaine. Elle se porte volontaire sur un chantier d’exhumation des corps jetés, pendant la guerre civile, dans des fosses communes, et elle replonge dans cet épisode sanglant et occulté de l’histoire de son pays. Mais elle explore aussi la mémoire de ses proches, de son père en particulier qui avait fait silence sur les premières années de sa vie.
Une quête obstinée et tendre pour ne pas réveiller trop brutalement les vieilles blessures. Des personnages forts et sensibles. Un ton juste. Une écriture qui évite les pièges du lyrisme. » ( Coup de cœur, à partir de 14 ans, La Revue des livres pour enfants, décembre 2007.)
« Le ressort dramatique du lien filial menacé par le silence et le secret est fort. On retrouve dans ce récit les qualités d’écriture qui nous avaient fait signaler en 1992 La Protestation (Syros) ; ce très beau roman adapté au théâtre par la compagnie Les fous de Bassan vient d’être réédité aux Éditions du Somnambule équivoque. » (Lire la critique complète de Bernadette Poulou dans Nous voulons lire, n° 187-188.)
« Un magnifique livre qui entraîne les jeunes vers cette époque indispensable à connaître (…) » (Rolande Causse dans Histoire(s) de la dernière guerre, avril 2010.)
« Une structure inédite, une documentation précise et complète, une écriture directe, une analyse instructive et passionnante du tableau de Picasso nous dévoilent l’atrocité de ce bombardement.
Le secret familial comme fil conducteur de ce roman historique ajoute une note psychologique et interroge le lecteur sur la nécessité de la révélation : Isaura veut tout savoir, alors que sa mère, très heureuse, n’a jamais souhaité connaître le passé de son mari.
Vérités historiques, vérités intimes : un livre mémoire à faire connaître, un appel au dialogue. » (Blandine David – critique complète dans Nantes-Livres-jeunes, septembre 2008.)
« Un roman remarquable qui fait revivre à travers une fiction bien incarnée cet épisode tragique du bombardement de Guernica par l’aviation fasciste ainsi que les effets, sur les générations suivantes, de l’amnésie décrétée par le régime de Franco. Hommage aux victimes, mais aussi hommage au tableau de Picasso que le récit va nous amener à découvrir à la fin du roman. L’héroïne et narratrice, c’est Isaura, une jeune étudiante en archéologie contemporaine. Elle se porte volontaire sur un chantier d’exhumation des corps jetés, pendant la guerre civile, dans des fosses communes, et elle replonge dans cet épisode sanglant et occulté de l’histoire de son pays. Mais elle explore aussi la mémoire de ses proches, de son père en particulier qui avait fait silence sur les premières années de sa vie.
Une quête obstinée et tendre pour ne pas réveiller trop brutalement les vieilles blessures. Des personnages forts et sensibles. Un ton juste. Une écriture qui évite les pièges du lyrisme. » (La Revue des livres pour enfants, décembre 2007.)
« Voilà un très beau livre, qui montre que les déchirures de l’histoire ne sont pas simples à réparer et que la mémoire se transmet de mutiples façons, par la parole comme par l’art. L’émotion perce à chaque page, mais aussi la joie de vivre et de s’aimer. » (extrait de la critique de Michelle Brillatz dans Livres-jeunes, septembre 2007.)
« Guy Jimenes (…) offre chez Oskar éditions un roman subtil et puissant (…) C’est un roman-gigogne qui mêle les époques et les registres, qui fait intervenir aussi la réalisation du tableau Guernica par Picasso puis son transfert à Madrid en 1981. Le jeu entre les époques permet aussi d’offrir de la lumière et de l’espoir, de l’humour et de la tendresse sur ce thème éminemment délicat. Un roman pour adolescents et jeunes adultes. » (extraits de la critique d’Emmanuel Davidenkoff, diffusée le 15 avril 2007 sur France-Info dans l’émission Les enfants des livres sur le thème de Guernica.)
« Le narrateur adulte raconte en deux événements sa prise de conscience des difficultés liées à l’histoire du peuple tsigane. Enfant à la fin des années 1960, il a vu pleurer un vieil homme tsigane qui se frottait le poignet tatoué d’un chiffre. Comme les autres habitants de son village, il a continué à se moquer de ces nomades qu’on qualifiait de sales et voleurs. Devenu étudiant en histoire, il a pu faire le lien entre le tatouage du vieux Tsigane et les camps de concentration de la Seconde Guerre Mondiale. Une conférence donnée en tant que professeur le réconcilie enfin avec cet épisode de son enfance.
En 40 pages, Guy Jimenes n’explique pas forcément tout – il renvoie son lecteur à un livre de Jan Yoors, Tsiganes chez Phébus –, mais il exhume des réalités enfouies dans les mémoires. En quelque sorte, il interpelle le jeune lecteur quant aux lâchetés morales des adultes. En ce qu’il traite d’un sujet peu commun et pourtant constitutif de notre passé, le texte possède un aspect documentaire, pédagogique. Mais la façon astucieuse dont il est mis en scène, limpide et captivante, le ramène dans le champ d’une fiction de belle facture. Le petit dossier final est très complet, opposant la richesse d’un peuple mouvant aux peurs étriquées des sédentaires. » (Extrait de la Chronique de Sophie Pilaire, sur Ricochet.)
« Le narrateur n’a aucune complaisance envers lui-même lorsqu’il décrit les sentiments et préjugés qu’il nourrissait, enfant, envers les Tsiganes. Mais plusieurs événements l’amènent à changer profondément (…)
Un roman très court, d’une grande intensité émotionnelle, complété par un dossier documentaire sur les Tsiganes. » (Critique complète sur Croqu’Livre.)
« Adepte des causes difficiles ou douloureuses, Guy Jimenes choisit cette fois de sensibiliser ses lecteurs à l’histoire du peuple tsigane. Il opte pour le biais indirect du regard d’un jeune français qui, confronté à l’un d’entre eux par hasard, décidera de devenir historien pour dénoncer les préjugés et les persécutions dont ce peuple Rom a été ou est toujours victime.
Le roman, plutôt court, est réparti en 6 chapitres bien écrits, riche en descriptions et émotions dont le vocabulaire spécifique est repris dans le lexique final. Les persécutions nazies y sont révélées sans concession, et le parti pris contre des ‘préjugés’ affiché. Les vingt dernières pages constituent un dossier fourni concernant le peuple tsigane : origine, chronologie, migrations, persécutions, génocide, préjugés, étayés de cartes et de photos. Une phrase a été coupée en bas de la page 43. » (Critique complète sur Choisir un livre.)
« Réflexion sur la faiblesse des humains, ce récit a la couleur des légendes mais aussi celle de la réalité. Guy Jimenes réussit à donner de la profondeur à cette histoire ainsi que de l’émotion au lecteur. » (Lire la critique complète sur Ricochet.)
« Voilà une lecture poétique et enrichissante, idéale pour découvrir, mémoriser et comprendre ces mythes fondateurs qui imprègnent profondément l’imaginaire collectif. » (lire la critique complète de Laureline Patoz sur Noosfere.)
« Nous nous sommes procuré un autre titre de la collection que l’éditeur ne nous avait pas adressé : Orphée l’enchanteur. Et là nous voulons dire que le pari de l’adaptation nous semble réussi, que la fonction de transmission, d’initiation n’est pas trahie. Les épisodes choisis par l’auteur, les personnages continuent d’agir en nous, lecteurs. (…) Voici donc une adaptation réussie d’un mythe rendu accessible aux jeunes sans être vidé de sa substance ni purgé de ses aspects cruels. Il garde sa force, et peut nourrir l’imaginaire, la réflexion, les interprétations. (Hélène Girard dans Nantes Livres Jeunes .)
« Modernisant l’histoire sans la trahir, [l’auteur] évite de s’appesantir sur l’horreur des faits pour se focaliser plutôt sur l’intelligence de Dédale. Le jeune lecteur se passionnera pour cette intrigue qui lui donnera le goût de la découverte de la culture classique, en évitant toute austérité. » (Critique complète sur le site Esprit livres , août 2014.)
« L’auteur parvient, dans une version courte très accessible, à moderniser et à rendre attractive une histoire vieille comme le monde. Il y a de grandes chances pour que les plus jeunes, à partir de 9-10 ans, soient passionnés par ce récit, plein de suspense et de rebondissements.
À la fin du roman, un dossier donne de nombreuses informations sur Icare, un plus ! »
(Critique complète sur le site Le Coin du livre , septembre 2014.)
« Au fil des pages, l’histoire nous est contée de façon magistrale et nous emmène au final pour apprendre s’il était besoin que la vengeance n’est jamais un baume sur les blessures du cœur et de l’âme. Une histoire formidable dont la couverture magique est signée Gianni di Conno. À lire et relire pour redécouvrir encore ou alors se familiariser avec la mythologie grecque et ses méandres. On aime aussi le lexique précis et clair et surtout le dossier qui fait le point sur Icare son histoire, ses racines et ses échos dans les mondes de l’art de la littérature, du cinéma et bien d’autres choses encore : passionnant ! » (Critique complète sur le site Khimaira , septembre 2014.)
Lire aussi sur Babelio.
« Sans trahir l’esprit du mythe, ni le génie de la langue grecque dont est issue l’histoire de la déesse Perséphone, fille de Déméter, l’auteur a réussi la gageure d’écrire une histoire capable de résonner dans la sensibilité de chacun, jeune ou moins jeune lecteur. En mettant l’accent sur l’histoire d’amour entre l’austère et séduisant dieu de l’enfer et la jeune fille fraîche comme un coquelicot. il a déjà accroché notre intérêt ! (on peut regretter au passage que l’illustrateur ait préféré figurer la jeune femme en péplos jaune pâle au lieu du rouge ceinturé de noir, qu’elle porte tout au long du récit).
Le drame d’une mère à qui on enlève son enfant ne peut manquer de nous toucher aussi. Mais l’auteur ne se contente pas de ces émotions éternelles, il veut aussi nous faire partager la sensibilité ancienne des Grecs et nous faire sentir leur foi dans ce que nous appelons aujourd’hui des mythes mais qui furent longtemps dans une grande partie du monde un ensemble de croyances qui soudaient la société. Nous suivons tour à tour la jeune fille dans sa découverte des Enfers, après avoir traversé l’horreur de son enlèvement, et la quête de sa mère Déméter, sa colère et sa lutte contre le destin, incarné par Zeus, pour délivrer sa fille. Un jeune garçon joue le rôle d’intermédiaire entre les dieux et les hommes, entre les hommes d’hier et ceux d’aujourd’hui. L’auteur, comme il l’explique à la fin du livre, a introduit dans son texte certaines expressions et tournures issues des textes anciens, qu’il mêle sans le moindre accroc à une langue plus contemporaine. Ce roman que j’avais commencé sans conviction, je l’ai terminé avec enthousiasme ! » (Marie-Florence Ehret, Griffon, août 2013.)
« Quel plaisir de se replonger dans le célèbre mythe fondateur de Rome ! Le récit, fluide et rythmé, est à la fois clair et complet, et se lit facilement. Les passages clés – la louve, le fratricide (« J’en fais le serment par le sang de Rémus : ainsi périsse quiconque osera franchir les murailles de Rome ! »), l’enlèvement des Sabines – sont captivants à redécouvrir. Mais ce qui marque avant tout, c’est la personnalité des jumeaux ». (Lire la critique complète sur Takalirsa.)
Lire aussi sur Babelio.
« Il faut attendre la fin de l’ouvrage pour découvrir les quelques pages de ce Loup de porcelaine: la bibliothécaire laisse dans la salle des contes son loup de porcelaine qu’elle pose traditionnellement devant elle avant de commencer. Une ancienne habituée de l’heure du conte, seule dans la pièce, observe la figurine, la prend dans sa main, lui fait une bise sur le museau, lui envoie un souffle… et la figurine se transforme en gros loup gris qui pourrait bien la croquer si…
À travers quatre autres contes contemporains, Guy Jimenes évoque le monde et les personnages de la médiathèque en connaisseur, lui qui a longtemps exercé dans ce milieu. Florence Koenig accompagne avec discrétion la belle prose de Guy Jimenes, lequel confirme son talent à chaque nouvelle sortie. » (Critique parue dans Griffon n° 230 de janvier-février 2012)
« Voici un recueil de contes très original puisqu’il ne nous emmène pas dans le passé comme c’est souvent le cas avec les contes(…) Un recueil de 5 contes vraiment intéressants qui captiveront les enfants è partir de 8-9 ans. » (Extrait de la critique parue dans Opalivres – 1er trimestre 2012).
Consulter aussi : Le Choix des bibliothécaires et Le Choix des libraires.
« Ce récit à la première personne du singulier rend compte avec émotion et gravité des quarante-huit dernières heures de la guerre. Outre l’aspect factuel, le lecteur peut partager à travers sept chapitres la vie quotidienne des soldats et leur ressenti. De nombreuses aquarelles aux couleurs sombres et un texte fluide étayé d’expressions propres à ce moment permettent de rentrer d’autant plus facilement dans cette période. Quelques documents établissent la chronologie et le constat de cette guerre. Cet ouvrage peut être lu tant à titre personnel que dans un cadre pédagogique. » (Extrait de la critique parue sur Choisir un livre .)
« La fin de l’ouvrage est fort intéressante: son ami rencontre sa famille et découvre que ‘l’arrière’ avait une vision différente de la guerre. Étienne n’est pas mort pour rien, mais, dit sa femme, ‘pour la patrie’. Quelques vers d’Apollinaire évitent le vain apitoiement. » (Extrait de la critique parue dans Nous voulons lire ! )
« Dans ce roman, un jeune soldat raconte les derniers moments, au front, de cette guerre qui dure depuis quatre ans (…) La guerre reste terrible jusqu’au bout. Des documents en fin d’ouvrage, pour mieux comprendre. » (Marion Katak, rubrique Ressources de Fenêtres sur cours, hebdo du SNUipp-FSU, janvier 2014.)
« C’est à travers le récit d’un jeune soldat que nous suivons les dernières heures de la Première Guerre Mondiale. On le voit entouré d’autres soldats, notamment un, avec qui il a tissé des liens après toutes ces horreurs vécues. L’emploi du ‘je’ permet d’être au plus près de l’action, de ressentir les divers sentiments qui l’agitent selon les moments. Ainsi le passage au-dessus de la Meuse est terrible : le jeune homme, comme tant d’autres, ne sait pas nager. S’il tombe, il mourra dans l’eau glacée.
Il y a quelques scènes comme celle-là difficiles mais qui rendent compte de la réalité de la situation.
Mort pour rien ?, 11 novembre 1918 est un récit très court qui se lit très vite et qui nous amène donc au plus proche de la guerre. De très belles illustrations de Nathalie Girard accompagnent le texte de Guy Jimenes. (Lire la critique complète sur Histoire d’en lire.)
Lire aussi sur Babelio.
« Le huis-clos entre kidnappeur inexpérimenté et terroriste repentie donne lieu à des échanges vifs sur l’engagement politique et l’embrigadement dans une organisation armée. Un ouvrage à réserver à des adolescents capables de comprendre la complexité de ce conflit politico-ethnique. » (Lire la critique complète de Marga Lopez dans Nous voulons lire, n° 197.)
« Nieves est une repentie de l’ETA et la honte de sa famille qui a coupé les ponts avec elle. Après quelques années de prison et de solitude, elle cherche à reprendre contact avec son frère. Son neveu, José, 12 ans, intercepte la lettre et va retrouver en cachette Nieves qui s’est installée à une douzaine de km de son domicile. Or, José arrive chez sa tante au moment même où elle est kidnappée par trois membres de l’ETA. L’enlèvement tourne mal : un des terroristes est tué accidentellement, un autre s’enfuit. Le plus jeune, Antonino, emmène Nieves et José, sous la contrainte de son arme, dans une petite maison isolée.
L’intérêt de ce roman réside dans l’échange verbal entre Nieves, ancienne terroriste, et Antonino qui hésite à s’engager plus avant dans l’action armée. Bien sûr, l’auteur est contre le terrorisme, mais il explique les motivations et le parcours psychologique de chacun des protagonistes. » ( N’autr’école, revue de la fédération CNT des travailleurs de l’éducation.)
« José, jeune espagnol de douze ans, a une grande admiration pour sa tante Nieves. Mais brutalement il ne peut plus la voir. À travers les réactions des adultes autour de lui, il découvre qu’elle est liée à ETA. N’imaginant pas un seul instant qu’elle puisse être une terroriste il décide d’aller lui rendre visite. Mais au moment où il arrive chez elle il tombe dans un guet-apens et se fait enlever avec sa tante…
La nuit des otages est un roman bien écrit, bien constuit et au suspense haletant. A travers cette histoire captivante, menée comme un roman policier, le lecteur est amené à découvrir le fonctionnement d’un mouvement terroriste, l’ETA. Les échanges entre l’ex-terroriste et le jeune postulant sont très riches et apportent au lecteur un éclairage intéressant sur les raisons qui peuvent pousser un être humain à devenir terroriste. » (Lire la critique complète sur Choisir un livre.)
Lire aussi sur Babelio.
« Voici un thriller pour les jeunes digne d’intérêt. Guy Jimenes, après avoir installé la situation, commence à faire monter le suspense jusqu’à ce que la menace et l’angoisse soient à leur paroxysme. Un revirement inattendu quelques pages avant la fin donne au lecteur les clés du mystère. Intense, ce polar à deux voix, celle de Marie et celle de l’assassin présumé, est prenant. Les jeunes dès 11 ans vont aimer. » (Critique « Coup de cœur » parue dans la revue Inter-CDI .)
« Construite selon les règles du roman policier, cette histoire nous emmène doucement vers un dénouement inattendu en montrant qu’il ne faut pas se fier aux apparences. La confiance entre le père et sa fille, le malaise inexpliqué de Marie face au jeune homme si séduisant et son courage feront émerger la vérité. Ce roman bien écrit, à l’intrigue bien ficelée, procure un très bon moment de lecture. » (Critique complète sur le site Choisir un livre.)
« Thriller qui propose de superposer la réalité vue par un être devenu fou et celle de l’héroïne aux abois. La tension monte très vite pour offrir un dénouement qui a du chien 😉 » (Critique complète sur le site du CDI du collège Lumière.)
« Quel bonheur de retrouver la plume de Guy Jimenes dans ce roman au goût de polar bien noir. Son écriture est toujours aussi prenante et envoûtante, l’intrigue est tellement bien menée que les pages défilent toutes seules, j’ai été happée par cette histoire et je n’ai pu lâcher le livre que lorsque j’ai tourné la dernière page. J’avais découvert tout de même la fin quelques pages avant le dénouement mais cela ne m’a pas gênée du tout dans ma lecture. » (Critique complète sur le site Lectures du Val.)
« Voici le texte d’une pièce publiée par la compagnie qui l’a mise en scène. On connaît surtout Guy Jimenes pour ses romans mais on le retrouve avec intérêt dans cet autre répertoire. Un pays incertain quelque part en Orient. Deux jeunes gens, amis d’enfance, Lor et T’a, se retrouvent dans une bibliothèque déserte juste avant le départ de Lor pour un exil définitif vers un pays nanti. T’a tente de le dissuader. Certes il n’a pas encore trouvé sa place dans la société qui est la leur mais qu’en sera-t-il là-bas où personne n’attend après lui ?
Un dialogue fort sur les rêves et les aspirations de tous ces jeunes du tiers-monde qui quittent leur terre pour un exil hasardeux et souvent tragique. Les deux voix et les deux points de vue des amis ne parviennent pas à se rejoindre malgré toute la tendresse d’une vieille amitié. » (Annick Lorant-Jolly dans La Revue des livres pour enfants.)
Belle histoire qui lie ces deux êtres, entre fidélité aux racines et émancipation, entre différences de culture et dépassement des apparentes contradictions. Guy Jimenes a choisi d’aborder le thème de l’exil, présent dans plusieurs textes de théâtre jeunesse, d’une manière très personnelle. Ici pas de violence, d’arrachement obligé, pas de dénonciation de la fermeture des frontières ; quelque chose de plus intime et plus universel, le dilemme liberté-fidélité, et le rêve d’un monde qui serait fait du meilleur de chaque civilisation. »(Extrait de la critique d’Annie Quenet dans Griffon.)
« Une création originale, un choix et des idées partagés, dans un pays incertain, suggéré, qui écoute le fond d’un Maghreb à la finesse de ses sons : que la soirée était douce !
Au milieu de la scène, un décor simple, solide, subtil, attend celui qui traverse, Lor, et accueille celle qui le retrouve, sa jeune tante. La bibliothèque va loin dans les veines de son bois, dans les racines de leur temps, symbole de réussite, témoin de leurs tentatives. Les deux comédiens, Chakir Rougui et Lara Al Jammal, agiles, sensibles, prenants, capturaient la salle qui entendait, buvait les maux, les images, le tissu de leurs liens complexes. Pourquoi choisir de partir ? Pourquoi penser le départ, se résoudre à l’idée de rester ? Histoire dans l’histoire, chacun dans quelques-uns, un peu de nous tous.
Une pièce belle, digne, fine, des mots choisis, bien montés, assumés. Visions d’un monde où quel que soit l’autre ou celui qui traverse, l’attente, la peur, l’abandon, ou la force de dire non, celui qui écoute le théâtre entend des possibles. » (Claire Dalla Torre. La République du Centre.)
« Le jeu consiste à inventer des définitions qui ont l’air vraies pour des mots compliqués, pêchés au hasard dans le dictionnaire. Dans la classe de Monsieur Michel, tout le monde se passionne vite, c’est à celui qui trouvera les définitions les plus farfelues, les plus rigolotes, et les enfants s’injurient en termes choisis : machicoulis, échauguette, palangrotte… Le narrateur, lui, navigue entre ses deux amis Benjamin et Ousmane qui ne s’entendent pas entre eux. Une intrigue légère, prétexte à réfléchir sur la langue et la culture française, mais aussi sur la société et les accents régionaux. A lire en classe de français. » (Revue des livres pour enfants.)
« Livre très réaliste dans sa première partie. Les élèves de CM qui se sont excercés à l’art du roman collectif devraient s’y retrouver… ainsi que leurs enseignants. » (critique de Thérèse Gastineau parue dans Nantes Livres Jeunes.)
« Un nouveau titre de la collection Petit tandem, conçue pour les apprentis lecteurs. À force d’insister, un petit garçon parvient à convaincre son papa de jouer au pirate avec lui, il retrouve même un vieux costume de corsaire à la cave et pour finir, maman se prête aussi au jeu. Grâce aux bulles colorées qui lui sont réservées, l’enfant prendra plaisir à s’impliquer dans la lecture, mais l’histoire ne présente pas grand intérêt. » (Critique parue sur le site Ricochet.)
« Le récit vivant et amusant se prête particulièrement bien au système de lecture à deux voix propre à cette collection. Le style ne troublera pas les lecteurs débutants, tant il est proche de leur vocabulaire quotidien. Les illustrations sont très expressives, même si les personnages légèrement exophtalmiques ne sont pas vraiment gracieux. » (Critique parue sur Choisir un livre.)
« Une collection pour les apprentis lecteurs, des histoires à lire à deux. Nina [sic] est bien contente d’avoir une souris mécanique pour la protéger, car dès que la nuit tombe, la peur s’installe : ça craque, ça tape, c’est sûrement Rator, le monstre de la nuit. Heureusement que Super Souris est là ! » (Critique parue sur le site Ricochet.)
« Petit roman plein d’entrain, cet ouvrage se lit aisément. Il met en scène un vieux savant ronchon et un jeune garçon serviable. Écrit à la première personne et scindé en six chapitres, il est ponctué de nombreux dialogues. À chaque page, un petit croquis au crayon gris ou un dialogue illustré agrémenté le récit et capte l’attention. Du suspens, de l’humour, de l’imaginaire, voilà les ingrédients d’un bon premier roman qui plaît. « (Critique parue sur le site Choisir un livre.)
« J’ai trouvé ce roman jeunesse vraiment très bien fait. Il y a une histoire dans laquelle un jeune homme doit trouver la solution d’un petit mystère mais l’enfant doit lui aussi résoudre de petites énigmes (en français, en mathématiques, des jeux) qui l’aide à découvrir la suite de l’histoire. Ce livre peut donc être lu comme une simple histoire par un adulte ou alors un enfant de 8 ans peut très bien découvrir seul l’histoire et l’enquête qui la compose. (…) En résumé, un très bon livre pour réviser certaines règles tout en s’amusant, en découvrant la vie dans un cirque ou une histoire à lire à vos enfants plus jeunes. » (Critique complète sur Babelio.)
Voir aussi : Planète LLDVELH.
« La narratrice, Charo, raconte tranquillement, d’une voix éraillée mais bien compréhensible, cette histoire terrible et rédemptrice. La mise en son, très travaillée, de Ludovic Roca aide à imaginer les situations et participe à l’émotion et à la tension dramatique de chaque instant. L’éditeur Benjamins-media fait preuve une nouvelle fois de la qualité de son travail auditif, sans négliger le livre, ses illustrations et sa mise en page ! » (Blandine Canonne sur le site de l’Académie Charles Cros.)
« Réédition d’un texte ancien, ce livre CD, disponible aussi en braille et gros caractères met à disposition du jeune public un conte travaillé avec une grande rigueur. Le scénario du conte est porteur d’une réelle tension dramatique : on suit Nôar parti heureux, léger, on sent la mort rôder, on soutient l’épreuve du regard, jusqu’à la libération finale. Les valeurs positives, courage, amitié, solidarité appliquées à un héros à contre-emploi sont soutenues par l’illustration graphique, grandes masses en à plats, collés sur des fonds uniment et vivement colorés, jeu des couleurs très importants : noirs très noirs, rouges très rouges. La musique amplifie la dramaturgie : clarté mélodique, bruitages discrets et intéressants mettent en valeur une lecture claire, personnalisée par un léger accent qui donne du grain à la diction. Un album plein d’intérêt. » (Danielle Bertrand sur le site Ricochet.)
« Ludovic Rocca prouve une nouvelle fois son talent de metteur en son, l’oreille étant toujours captée et surprise. La voix grave et timbrée de la lectrice, Charo, d’origine argentine, surprend par son accent qui ne nuit aucunement à sa compréhension, son débit étant parfait. La partition d’accompagnement est pleine de trouvailles sonores, entre musique et bruitages, et accompagne parfaitement le récit. Les illustrations colorées du livre, par la variété de leurs points de vue et leur invention, contribuent à la qualité du document. Une nouvelle présentation de ce titre qui se démarque et présente une personnalité aussi séduisante qu’attachante. » (Communiqué de la Bibliothèque de l’Heure joyeuse, coup de cœur unanime de la Commission de sélection.)
Avant-dernière édition à L’école des loisirs :
« Réédition de cette terrible histoire mais qui finit bien, d’un tueur de corbeaux ensorcelé et d’un oiseau bien naïf qui l’a échappé belle. Âmes sensibles s’abstenir. » (Revue des livres pour enfants.)
« Un roman engagé qui éclaire les jeunes lecteurs sur un sujet parfaitement d’actualité. En filigrane, tout au long du roman le sentiment du courage est largement évoqué : Ludovic, qui souffre de vertige, doit monter dans un arbre récupérer au bout d’une branche un cadeau offert par Fatouma. Les sentiments de capitulation face à l’obstacle, puis de force d’âme qu’il éprouve, sont très bien dépeints. L’écriture est fluide et claire dans un registre courant. Parsemées au fil des chapitres, des illustrations en noir et blanc plairont aux plus jeunes lecteurs. L’ouvrage peut intéresser un lectorat plus adulte ou en tout cas faire l’objet d’une discussion. » (Critique parue sur Choisir un livre.)
« Une petite histoire qui, sur fond de tendre complicité, évoque la situation des familles sans-papier tout autant que la difficulté pour ceux qui le vivent d’en parler. » (Critique parue sur Ricochet.)
« Le héros, tantôt Fiorina, tantôt Fiorino, pétille de spontanéité et de sincérité. Il est face à des problèmes de raison et de cœur, ce qui maintient le suspense. Toujours en action, ce gamin des rues étonne par sa réflexion et par ses bons sentiments.
Quelques pages à la fin du livre replacent le roman dans son contexte historique et racontent ce qui s’est réellement passé, comment Galilée, par ses observations à la lunette a démontré ce que Copernic a établi par des calculs, à savoir que la Terre tourne autour du soleil. Une affirmation contraire aux Saintes Écritures et passible du bûcher.
Un roman passionnant du début à la fin ! » (Critique complète sur le site de Opalivres.)
« Avec passion et force conviction, l’auteur entraine le lecteur dans une intrigue où faux-semblants et rebondissements sont de mise et où l’amour, le pouvoir et la jalousie font agir de manière inconsidérée les divers protagonistes. Par le biais de la fiction, l’auteur transmet subtilement (sans didactisme aucun et c’est là un des points forts du roman) aux jeunes lecteurs de nombreuses informations sur l’époque et sur Galilée. Porté par une narration vivement menée et construite avec rigueur, le jeune lecteur suivra avec délectation et suspense les aventures rocambolesques de Fiorina, qui restera jusqu’au point final du texte, éclipsant Galilée du fait de sa pétulance, sa bonne humeur et de son sens de la répartie, le personnage principal du roman ! » (Hélène Dargagnon. Critique complète sur le site de Ricochet.)
« Guy Jimenes joue la carte de la sobriété et de la précision psychologique. Son écriture maîtrisée évite les pièges du lyrisme. Court, efficace, précis. L’auteur décrit clairement le cheminement d’un adolescent en proie au doute, à la solitude, à la révolte. Le suspense de la seconde partie (l’adolescent veut tuer un militaire) est menée avec brio et nous tient vraiment en haleine : va-t-il aller jusqu’au bout ? Jimenes fait de son jeune héros le narrateur de l’histoire. Nous savons donc que le héros ne mourra pas mais rien de plus. Cette technique du héros/narrateur apporte une grande profondeur au récit qui se déploie dans un no man’s land entre passion du héros vivant les événements et l’analyse du narrateur les commentant avec le recul des années. » (Extrait de la critique parue sur Rezolibre.)
« Une éblouissante partition de révolte et de liberté. » (Guide Fnac 2006 – 200 romans jeunesse.)
« En quelques mots très simples, le tableau est dressé : l’oppression et la peur qui rendent obéissants, parfois veules, quand la crainte pour la survie des siens ou l’angoisse de la disparition obsède l’esprit. La révolte aussi, celle de la jeunesse et de l’opprimé contre l’abus de pouvoir : généreuse, folle, elle peut être dangereuse pour tous. Un récit court, prenant et dur, aux forts accents de vérité. » (Les Notes bibliographiques.)
« La brièveté de ce récit, la tension dramatique qui va en croissant, la violence à peine contenue, expliquent que La Protestation a été récompensée par le Prix du Roman jeunesse. » (Nous voulons lire.)
« Ce court roman montre clairement le cheminement intérieur d’un adolescent en proie à la solitude, à la révolte et au sentiment que lui seul peut agir efficacement. » (Inter-CDI.)
« Dans un pays qui reste non identifié mais qui ressemble au Chili ou à tous ceux où sévit une dictature, un jeune garçon se débat dans des sentiments contradictoires : il veut venger son père que la milice a fait ‘disparaître’, rêve d’accomplir des actions dignes des héros, en même temps il a besoin de paix, supporte mal sa mère, cherche des amis et les repousse. L’analyse psychologique est particulièrement réussie, d’autant plus qu’elle est menée par le narrateur lui-même, censé écrire de longues années après : d’où une profondeur intéressante liée à cette position de recul, à un jeu subtil entre passion et mise à distance. Ce travail d’écriture, par l’alternance des styles et l’éclatement de la chronologie, contribue efficacement à la richesse de ce récit. » (La Revue des livres pour enfants.)
« Il fallait le regard d’un garçon de cet âge pour mettre au jour la minéralisation rituelle du ressentiment, si caractéristique de la protestation adulte organisée, et Guy Jimenes excelle à exploiter la cruauté du témoignage de l’adolescent. » (Michel Leroux, Lire au collège n° 38 – été 1994.)
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« Une classe de CE2, passionnée par un livre, invite l’auteur, James Collas, à venir discuter avec eux. Rendez-vous pris, « il » vient à deux, et les enfants doivent deviner qui est le véritable auteur. Un jeu de détective d’autant plus amusant que tous deux connaissent parfaitement les romans de James Collas.
Les auteurs de livres pour enfants ne sont pas toujours inaccessibles, bien que l’on n’ait jamais vu James Collas, au dire du bibliothécaire de la ville ! Des personnages sympathiques, et une histoire amusante qui peut inciter les enfants à s’intéresser à ces mystérieux inconnus qui leur écrivent des histoires. Les invitations vont pleuvoir !… » (Nous voulons lire.)
« Un roman sympathique qui se lit dès 7/8 ans. »(Martine Descouens, Griffon.)
« Une histoire amusante qui peut inciter les enfants à s’intéresser à ces mystérieux inconnus qui leur écrivent des histoires. » (Les Notes bibliographiques.)
« Une belle histoire d’enfance. » (Nous voulons lire.)
« La classe d’André en a assez des punitions de M. Barillet. Cent lignes à copier par-ci, cent lignes à copier par-là… Même les parents commencent à murmurer. Le surdoué de la classe propose alors une solution à ses camarades… Et à partir de là on sombre dans l’invraisemblance. L’écriture est vive, les dialogues d’une grande justesse, les rapports des personnages entre eux finement construits, mais la solution, non vraiment, on a du mal à y croire. Les illustrations privilégient une image de l’école foutoir. Lassant. » (critique de Monique Bermond parue dans Nantes Livres Jeunes.)
« Les punitions à l’école sont toujours d’actualité et c’est un sujet que les élèves connaissent parfaitement. C’est pour ça que les aventures d’André ne les passionneront pas, et parce qu’elles traînent en longueur, sans suspense ni humour. »(Les Notes bibliographiques.)
« Les enfants plébiscitent ‘Les punitions’ : le roman de Guy Jimenes ‘Vive les punitions !’ est le lauréat du 6ème Prix littéraire des enfants décerné par les écoliers montmorillonnais. » (La Nouvelle République.)
« Un livre facile à lire qui devrait plaire aux écoliers et leur apprendre à s’unir contre les injustices. » (Nous voulons lire.)
« Bonjour, Guy Jimenes. Nous vous annonçons que votre livre Vive les punitions n’a pas été élu pour le Prix Goya 97. Je trouve que ce livre est trop vulgaire et que c’est un mauvais exemple pour les autres enfants. Mais je l’ai quand même lu avec joie. » (Lettre d’un élève de CM1 à l’auteur.)
« Le monde de l’école, des bandes, des plus forts qui font peur aux plus jeunes, est décrit avec réalisme et un humour qui rappelle La guerre des boutons. La peur est présente, mais aussi une réflexion sur la force des moqueries, la tendresse de la mère et l’amitié. Le suspense reste donc assez léger. Beaucoup reconnaîtront leur quotidien et trouveront peut-être des idées pour adoucir des conflits quelquefois pesants » (Livres jeunes aujourd’hui.)
« J’ai été touché par le texte de Jimenes, interrogation sincère et simple sur la façon de parler des événements tragiques auxquels un enfant peut être confronté (en l’occurrence les exactions commises envers les pieds-noirs pendant les premiers jours de l’indépendance algérienne). » (Caroline Rives, Lecture-jeune.)
« Contre les simplifications qui jamais ne feront l’histoire, le Devoir de mémoire pudique et juste de Guy Jimenes. » (André Delobel, La République du Centre, rubrique Lire à belles dents)
« Un roman foisonnant, et plein d’imagination, parfois un peu tiré par les cheveux mais qui a le mérite de l’originalité. » (Caroline Rives, Lecture-jeune.)
« Suspense et peur, intention malveillante et obsession donnent une trame solide à ce roman qui garde son originalité jusqu’au dénouement final. » (Cathy Jannel, Livres-ados)
« Meurtre, contradictions, rebondissements, mystification des personnages-clefs : tout concourt à amplifier l’intrigue d’un scénario policier fortement teinté de psychologie. Une lecture difficile par la complexité des situations. Pourtant certains lecteurs y voient une technique originale d’écriture, pour maintenir le suspense jusqu’au bout. » (Notes bibliographiques.)
« Complexe et assez difficile à comprendre. Bon suspense, mais attention: ce n’est pas un roman sur le basket. » (Sélection CRDP de Bretagne.)
« Ce court récit non illustré, raconté à la façon du journal intime d’une jeune fille de quatrième, est rédigé dans un langage courant et très accessible. La maman prend sa fille pour confidente et tente de justifier auprès d’elle ses choix amoureux. Même si certains enfants peuvent vivre ce type de situation difficile, il peut être perturbant de ne pas avoir d’autre référent au sein de ce même roman. De nombreux dialogues et de courtes phrases contribuent néanmoins à la vivacité de cette histoire. » (Critique complète sur Choisir un livre.)
« Le sujet de ce ‘petit roman’ -la nouvelle de la séparation des parents- eût pu donner lieu à des lieux communs, à des pleurnicheries. Il n’en est rien. Le sujet est adroitement amorcé par ‘les amours juvéniles’ de Louise, la narratrice. » (Extrait de la critique parue dans le numéro 179 de Nous voulons lire ! )
« Avec une grande justesse et beaucoup d’humanité, l’auteur parle de la dure réalité du deuil, de la dépression de la mère, de la puissance de l’écriture pour continuer à faire vivre la personne disparue, des blessures que mère et fille s’infligent malgré elles et de la maladresse de leur entourage. C’est en prenant conscience que contrairement au handicap provisoire de son ami, la mort de son père est définitive, que Mélanie va pouvoir commencer à se reconstruire. Un ouvrage concret, poignant et constructif. » (Critique complète sur Choisir un livre.)
« Petit roman épistolaire, court, pudique et sensible. En prime, qualité rare dans les romans pour cet âge (dès 9 ans) : un style qui prend l’enfant au sérieux. » (critique complète sur Croqu’Livre.)
« L’écriture très simple, qui évite le piège de l’écriture faussement enfantine, fait le charme de ce petit roman. » (Extrait de la critique parue dans le numéro 179 de Nous voulons lire ! )
« Deux parties distinctes dans cet ouvrage : le récit lui-même, texte concis, avec un vocabulaire simple, transcrit en gros caractères, des dessins colorées pour être à la portée des jeunes lecteurs et une partie documentaire, en italique, avec des reproductions de tableaux en noir et blanc et des cartes pour les lecteurs plus avancés, avides d’en savoir plus. Abd el Kader permet d’évoquer la période de la colonisation de l’Algérie : les Français y apparaissent plus sanguinaires que les peuples locaux et Abd el Kader est présenté comme un religieux lettré plus que comme un remarquable chef de guerre. Un parti pris parfois gênant. » (Critique complète sur Choisir un livre.)
« Ce texte court et d’une grande clarté livre aux enfants une autre histoire des relations entre la France et l’Algérie. Une histoire qui restitue aux Algériens leur place de sujets actifs contre l’entreprise de colonisation de leur pays et pas seulement celle d’un territoire à prendre. Comme un contrepoint aux tentatives d’instituer un enseignement des « aspects positifs de la colonisation », ce petit livre, très joliment illustré, devrait devenir un indispensable des bibliothèques d’écoles et des CDI des collèges. » (Extrait de la critique d’Ariane Tapinos sur Librairie Comptines.)
« Qui n’a pas assimilé le déroulement de la Seconde Guerre mondiale ignore souvent que le sort de la France se joua aussi en Italie. En mai 1944, le corps expéditionnaire français du général Juin force les lignes allemandes Monte Cassino, ouvrant la route de Rome et celle de la libération de la France. Nicolas, dans Italie mai 44, Le Ciel déchiré , évadé de France à la suite d’une dénonciation, est au coeur de ces affrontements sanglants. Survivra-t-il ? Reverra-t-il Madeleine ? Quelqu’un la dit morte…
Guy Jimenes mêle avec talent ces combats de l’âme et du corps. De bons personnages secondaires rappellent le souvenir de nombreux soldats d’Afrique du Nord qui participèrent à la bataille. » (Michèle Kahn, dans le Magazine littéraire de juin 2004.)
« C’était il y a 60 ans. Mai 44, la bataille du Monte Cassino permet aux alliés de prendre un avantage décisif dans la campagne d’Italie. C’est l’événement à partir duquel Guy Jimenes a organisé Le ciel déchiré, roman publié chez Nathan. La guerre, et l’amour : Nicolas n’a pas 18 ans quand il doit quitter sa famille pour échapper au STO, le Service du travail obligatoire, sa famille et la belle Madeleine, dont il est amoureux. A partir de cette double trame, sentimentale et historique, Guy Jimenes offre en fait une fresque de la seconde guerre mondiale : on y croise miliciens et résistants, on se réfugie en Espagne où l’on cite García Lorca dans une geôle franquiste, on file au Maroc entre scoumoune et chamba, chamba c’est la chance, avant donc de donner l’assaut au Monte Cassino. Un beau texte où l’héroïsme romanesque ne mythifie pas la guerre et ses horreurs. » (Critique d’Emmanuel Davidenkoff, France-Info dans l’émission Les enfants des livres sur le thème Mémoires de l’Histoire.)
« Ce roman bien écrit et agréable à lire entretient un suspense assez haletant. Le dénouement est rapide et facile. Bien que le contexte historique soit bien restitué, ce roman est avant tout l’histoire de l’amour passionnel de Nicolas. Malheureusement, certaines incertitudes persistent, tant sur le plan de l’intrigue que sur le plan historique, où le lecteur aurait eu besoin de quelques explications. » (Critique parue sur Choisir un livre .)
« Le ciel déchiré de Guy Jimenes est l’exemple même de l’excellence dans le genre roman historique : alliant habilement vérité et fiction, l’auteur parvient, en effet, à trouver un juste équilibre entre la vie du héros -Nicolas- pendant la Campagne d’Italie et sa passion amoureuse pour Madeleine, la jeune femme qu’il a rencontrée juste avant d’être enrôlé dans le Corps expéditionnaire Français. C’est d’ailleurs cet équilibre-là, si difficile à trouver, qui singularise surtout l’œuvre de Guy Jimenes même si elle retient l’attention pour bien d’autres atouts encore: menée à un rythme endiablé, l’intrigue avance en effet fort bien et reste longtemps imprévisible; le rôle joué réellement par certains protagonistes reste longtemps caché et la dynamique qui en résulte contribue dès lors à créer un solide suspense (…) » (Ado-livres.)
« Un roman bien écrit et agréable à lire. Le contexte historique est bien resitué et les fils de l’histoire d’amour s’y entrelacent très bien. Le suspense est bien entretenu, le dénouement rapide et facile. Ce ‘roman de la mémoire’ est un des plus réussis de la collection. » (critique de Nicole Delouche paru dans Nantes Livres Jeunes.)
« Un enfant fait des bêtises et son reflet les répare, tout en l’engageant à en faire d’autres. Le voilà pris dans une terrible dépendance. Tout finira de façon surprenante et pourtant logique, avec l’intervention d’un bibliothécaire (profession de l’auteur). Bonne idée, bien exploitée, avec naturel et un humour contenu. Eh bien ! voilà un nouvel auteur français. » (La Revue des livres pour enfants, 1981.)
« De l’autre côté du miroir, son reflet soudain l’interpelle : une sorte de version nouvelle de Docteur Jeckyll et Mr Hyde : Pierre peut faire toutes les bêtises qu’il veut. (…° INtéressante description des rapports entre un petit garçon et sa Méme qui l’a élevé toute seule, et de ce qui peut se passer dans la tête d’un petit garçon que l’on croit trop tranquille. » (A. Roux, Les Notes bibliographiques, 1981)
« Version humoristique du Docteur Faust, ce petit roman très enlevé a une jolie morale de fin : il faut savoir lutter contre l’ennuie en faisant des bêtises. Mais les bêtises en question il ne faut se les laisser souffler par personne. Même pas par une sorte de petit diable qui serait comme un double. « (Henriette Bichonnier, Pages, 1988)
« Un rythme enlevé, trois personnages sympathiques et chaleureux pour un conte très moderne qui permet de descendre au plus profond du subconscient de l’enfant. Sans aucun didactisme, l’auteur aborde les thèmes délicats de la culpabilité, du remords, de la fascination de l’enfant devant la bêtise à inventer. » (Les Notes bibliographiques, 1988)
« Un roman envoûtant, à la lisière du rationnel et du fantastique. L’écriture a la rigueur d’une déposition puisque trois narrateurs témoignent chacun son tour. » (Etudes, revue jésuite de culture contemporaine, 1985)
« Guy Jimenes serre au plus près le déroulement de ce récit aux envoûtements savamment calculés et qu’on lit dans un instant de relâchement. Un vrai roman d’aventures comme il s’en fait trop rarement. (Bernard Épin, L’École et la nation, revue pédagogique du Parti communiste,1985)
« Le monde de l’école, des bandes, des plus forts qui font peur aux plus jeunes, est décrit avec réalisme et un humour qui rappelle La guerre des boutons. La peur est présente, mais aussi une réflexion sur la force des moqueries, la tendresse de la mère et l’amitié. Le suspense reste donc assez léger. Beaucoup reconnaîtront leur quotidien et trouveront peut-être des idées pour adoucir des conflits quelquefois pesants » (Livres jeunes aujourd’hui.)
« En cette période de rentrée scolaire, ce roman est idéal pour les enfants un peu effacés, un peu timides… un peu transparents. Vous verrez qu’Edouard a beau être le premier à parler de l’éclipse, personne ne l’entend, qu’il a beau lever la main en classe dix fois de suite, jamais il n’est interrogé.
Guy Jimenes a écrit ce roman avec beaucoup de talent, de finesse et d’humour tendre. Il réussit à saisir le lecteur qui se demande jusqu’où le héros de l’histoire – oui, car s’il est le plus timide, il n’en reste pas moins le héros de l’histoire ! – va aller, et ce qui va bien pouvoir encore lui passer par la tête pour qu’enfin on le remarque.
Je vous rassure, la fin est très jolie, et puis il paraît que parfois, mais parfois seulement, les adultes sont intelligents. » (Antoine Bouchon sur Jowebzine.com – Septembre 2006.)
« Marie et Mira, dans des circonstances un peu troublantes pénètrent dans un magasin de jouets tout à fait spécial. D’émerveillement en terreur, elles parcourent un monde peuplé de créatures qu’elles pensent être des jouets et qu’elles croient pouvoir manipuler au gré de tous leurs désirs. Mais voilà que peu à peu c’est sur elles que s’exerce la toute-puissance de ces êtres étranges.
Un récit d’épouvante habilement mené pour faire frissonner les jeunes amateurs du genre. » (La Revue des livres pour enfants, sélection 1996.)