Ma fille du Diable à l’honneur !
• L’institut international Charles Perrault consacre une analyse critique à Ma fille du Diable.
• Le CNLJ (Centre national de la littérature pour la jeunesse) – Revue des livres pour enfants – a retenu Ma fille du Diable dans sa sélection annuelle, à la rubrique de « ceux qui lisent bien ». (Lire la chronique en page presse.)
• Ma fille du Diable figure au programme des étudiants de master en Littératures comparées de l’Université de Lausanne (cours-séminaire de Prof. Ute Heidmann et Dr. Nadège Coutaz : Le dialogisme européen et transeuropéen des contes).
J’ai dialogué « distanciellement » avec les étudiants les 10 et 17 novembre.
(Lire ici, le descriptif complet du cours-séminaire d’automne.)
• Article paru dans la République du Centre à la parution.
• Ma fille du Diable est aussi une lecture musicale par l’auteur accompagné de l’accordéoniste Thierry Bretonnet. Télécharger le Dossier de présentation
Ayant perdu au jeu de cartes, un fils d’épiciers est provisoirement tiré d’affaire par le Diable de la contrée. Un an et un jour plus tard, il doit honorer sa dette. La chance l’accompagne : l’une des filles du Diable est d’accord pour l’aider.
Inspirée par la tradition orale, cette histoire nous est ici rapportée par le Diable en personne : « La vérité, qui mieux que moi saurait la dire ? Et pour vous en donner le récit, vous me permettrez d’user à mon tour de la petite musique des mots scandés, des mots chantants du passé, des mots rimant à la manière des fables. »
Un texte inédit illustré par Croune.
Pour adultes et ados
100 pages
30 illustrations en noir et blanc
Format 12,5 x 19 cm
ISBN : 979-10-699-5109-9
11 euros
Disponible en librairie et chez l’auteur
Possibilité de commande par simple mail à barbedogre@guyjimenes.net
Pourquoi ce livre ?
La Montagne noire, La Montagne verte, La Belle Jarretière verte… autant de variations régionales d’un conte universel surtout connu comme La Fille du Diable.
J’en avais écrit une adaptation pour les enfants. Cette histoire n’a jamais cessé de me passionner. Je me disais : « Et si le Diable la racontait, lui qui n’y est pas à son avantage ? » (…)
Mon coup de cœur pour l’univers pictural de Christine Maufret, dite Croune, a fait le reste : découvrant ses carnets, j’ai pressenti qu’elle illustrerait avec bonheur Ma fille du Diable. C’est son premier travail en tant qu’illustratrice et je me réjouis qu’elle ait accepté de partager cette aventure !
Extrait
En des jours souterrains, charbonneux, lointains pour vous, mais si proches et dont je garde l’âpre poussière encore sur la langue, j’habitais ma Montagne noire. Il arrivait parfois que je m’en éloigne pour projeter en pleine lumière une apparence humaine, comme celle-ci de vieux conteur bonimenteur au doux parler, à la voix peu timbrée – triviale et inoffensive apparence sous laquelle je choisis de me présenter à vous.
Vous ne supporteriez pas la vision de mon aspect véritable ni le son caverneux de ma voix. Mais que les plus craintifs se rassurent : pas de sabots, pas de cornes, pas de bout de queue en amande.
C’est que, croyez-le ou non, j’ai besoin de vous. Ce que je vais vous raconter, le colporterez à votre tour, sortant d’ici. Et direz bien, surtout, de qui vous le tenez : du père même de la troisième fille du Diable de la contrée, sa plus jeune, sa plus belle, qui épousa, voyez-vous ça, un fils d’épiciers.
Le lit du conte, dessin de Croune